L’ABC d’un sommeil réparateur
Par Renée Cohen
Gestionnaire des offres de service et rédactrice chez Quantum
Lors d’une téléconférence de consolidation d’équipe, un membre de l’équipe a évoqué ses difficultés à passer une bonne nuit de sommeil, ce qui a donné lieu à une discussion animée sur les rythmes circadiens (c’est à dire nos cycles de veille et sommeil) et le problème du ronflement des partenaires.
À mesure que la réunion virtuelle progressait, nous avons identifié combien d’entre nous étaient plutôt du genre « lève-tôt » ou, au contraire, du genre « couche-tard ». Même si certains ont rappelé que le monde appartenait ceux qui se lèvent tôt, d’autres leur ont rétorqué que la nuit était le royaume des couche-tard. Nous avons fini par laisser de côté les clichés et avons partagé nos propres astuces personnelles pour bien dormir. Voilà ce qui en est ressorti :
- Maintenir un rythme de sommeil régulier en s’endormant et en se réveillant toujours à la même heure, même la fin de semaine.
- Veiller à ce que la température de la chambre à coucher reste fraîche.
- Éviter la caféine après 14 heures (bien que certains aient indiqué que 16 heures et même plus ne leur posaient pas de problème).
- Prendre un bain ou une douche chaude avant de se coucher.
- Faire une séance de yoga réparateur et/ou méditer pendant 15 à 20 minutes.
- Garder la chambre à coucher aussi sombre que possible.
- Éviter d’utiliser des appareils électroniques avant de dormir.
- Mettre des bouchons d’oreille pour bloquer les bruits gênants de la circulation ou les ronflements.
Dans son livre, Pourquoi nous dormons : le pouvoir du sommeil et des rêves, le docteur Matthew Walker avance que plus le temps de sommeil est court, plus le risque potentiel de certaines maladies, dont le diabète et le cancer, est élevé (dans un podcast, l’auteur a même affirmé que dormir moins de six heures pouvait augmenter de 200 % le risque de développer une maladie cardiovasculaire).
En plus de nuire à la santé, le manque de sommeil affecte également les performances au travail..
Dans la série télévisée humoristique américaine Seinfeld, le personnage George Constanza fait chaque jour une sieste au travail en aménageant son bureau avec une étagère où il pose son réveil et un tiroir en guise de couverture. Mais en fin de compte, sa sieste secrète se termine mal lorsqu’il se réveille sous son bureau alors que son patron se trouve dans la pièce avec ses petits-enfants et son chien.
Dans le monde réel, se faire surprendre à dormir au travail est généralement mal vu (comprenez est un motif de licenciement), à moins de travailler dans une entreprise qui propose des salles de sieste ou des cabines de sommeil dédiées. Même si c’est le cas, il est préférable d’avoir dormi correctement quelques heures avant de commencer sa journée de travail.
Selon le docteur Walker, un sommeil de qualité est un facteur qui conditionne la performance au travail , notamment pour ceux et celles qui occupent des postes de direction. Se référant à des études menées sur les effets du manque de sommeil chez les PDG et les superviseurs, le docteur Walker explique que les gestionnaires et les PDG privés de sommeil « sont moins charismatiques et ont plus de mal à inspirer et à motiver les équipes qu’ils dirigent ».
L’une de ces études a révélé que « dans les jours qui suivent le moment où un superviseur a mal dormi, les membres de l’équipe, même s’ils sont bien reposés, s’impliquent moins dans leur travail ».
En revanche, lorsque le personnel est bien reposé, les effets positifs ont un retentissement non seulement sur les personnes, mais sur l’ensemble de l’organisation. Comme le dit le livre du Dr Walker: « un sommeil sain permet de traiter les affaires de manière saine ».
Vous passez vos heures d’insomnie à chercher le travail de vos rêves ? Ou bien votre emploi actuel vous empêche de dormir ? Dans les deux cas, consultez les offres d’emploi de Quantum et réveillez-vous avec un avenir meilleur.